Evangéliser
La joie de l’Evangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus.
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L’évangélisation est la mission de tout le peuple de Dieu ( Encyclique La joie de l'Evangile du Pape François - 2012
Tous les baptisés sont directement concernés dans l’annonce et le témoignage de l’amour miséricordieux de Dieu qui va à la rencontre de chacun. Nous sommes tous invités, comme membres de l’Eglise peuple-de-Dieu, à mettre nos pas dans les pas du Christ. Aussi l’Eglise doit-elle « aller à la rencontre de ceux qui sont loin, aller jusqu’aux croisements des routes pour inviter les exclus. Son désir de proposer la MISERICORDE est inépuisable ».
« L’Evangile nous invite toujours à courir le risque de la rencontre avec le visage de l’autre, avec sa présence physique qui interpelle, avec ses souffrances et ses demandes, avec sa joie contagieuse dans un constant corps à corps » (n° 24).
L’évangélisation n’est pas réservée à une « élite » ; chacun est appelé à témoigner de la miséricorde en fonction de sa vocation, de ses talents et de ses moyens.
Ce témoignage implique, de la part des chrétiens, « une véritable ouverture ».
Comment faut-il la comprendre ? Il faut, écrit le pape, reprenant la pensée de Paul VI (dans son encyclique « Ecclesiam suam », 1964) et de Jean-Paul II, « se maintenir ferme sur ses propres convictions les plus profondes, avec une identité claire et joyeuse », ce qui permet de rester « ouvert à celles de l’autre pour les comprendre en sachant bien que le dialogue peut être une source d’enrichissement pour chacun » (n° 32).
Le dialogue ainsi compris (et concernant particulièrement la science, l’œcuménisme et le rapport avec les religions non chrétiennes) est une première contribution à la paix.
Pour aller dans cette voie le pape préconise une « conversion pastorale », ce qui veut dire passer d’une vision bureaucratique, statique et administrative à une perspective missionnaire où la pastorale est elle-même en état permanent de remise en cause (n° 25).
Les routines découlant du principe que l’ « on a toujours fait ainsi » risquent de transformer les chrétiens en « momies de musée » alors que leurs énergies devraient constamment se renouveler à la lumière de l’Evangile.
Ce chemin de conversion n’est pas facile, admet le pape. Il présuppose un « don de soi nécessaire ».
Tout compte fait, il vaut mieux « une Eglise accidentée, blessée et sale parce que sortie par les chemins plutôt qu’une Eglise malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités », mais c’est le chemin de la JOIE , affirme-t-il, en appelant à mettre le CHRIST au CENTRE de tout, à se laisser toucher par l’exemple de la Vierge Marie, en étant réceptif à l’action de l’Esprit Saint qui est en nous « la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection ».
« La première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus que nous avons reçu ».
« Jésus veut des évangélisateurs qui annoncent la Bonne Nouvelle non seulement avec des paroles mais surtout avec leur vie transfigurée par la présence de Dieu » (n° 264).
C’est à quoi nous invitait déjà le pape Paul VI dans son Exhortation « Evangelii nuntiandi » (1975) pour l’évangélisation du monde moderne (n° 12).
De cette conviction se dégagent deux indications conduisant à une action.
L’intégration sociale des pauvres».
L’Eglise, dit le pape, à travers la « nouvelle évangélisation » doit « collaborer pour résoudre les causes instrumentales de la pauvreté et pour promouvoir le développement intégral des pauvres » et d’abord en accomplissant « des gestes simples et quotidiens de solidarité face à la misère concrète qui est chaque jour devant nos yeux » (n° 188, 198, 200).
Si l’option première pour les pauvres doit être réalisée, il ne faut pas oublier qu’elle est d’abord « une attention spirituelle et religieuse » à ceux qui sont le plus dans le besoin et d’abord dans le vide spirituel. A ce sujet, remarquons que le pape explique que « les portes des sacrements ne devraient pas se fermer. Ainsi, l’Eucharistie n’est pas un prix destiné aux parfaits mais un généreux remède et un aliment pour les faibles. Ces convictions ont aussi des conséquences pastorales que nous sommes appelés à considérer avec prudence et audace » (n° 40).
Le pape demande avec force de prendre en considération la situation des migrants et fustige les nouvelles formes d’esclavage.
« Où est celui qui tue chaque jour dans la petite fabrique clandestine, dans le système de prostitution, les enfants utilisés pour mendier, et celui qui doit travailler caché parce qu’il n’est pas régularisé ? Ne nous leurrons pas, il y a de nombreuses complicités » (n° 210, 211).
D’autre part, avec insistance, il rappelle le devoir de défendre sans ambiguïté la vie humaine de son commencement à son achèvement, ainsi que la dignité de tout être vivant (dans la ligne de la constitution conciliaire « Gaudium et spes ») (n° 213).
2) Le triple « non » à l’économie de l’exclusion, à l’idolâtrie de l’argent qui gouverne au lieu de servir, aux disparités qui engendrent la violence, quand l’homme n’est plus au cœur de l’activité économique ».
- « Nous devons dire non à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale ».
- « On ne peut plus tolérer que la nourriture soit jetée quand des personnes souffrent de la faim ».
- « Nous avons mis en route la culture du déchet ». « Un telle économie tue ».
- « Aujourd’hui, tout entre dans le jeu de la compétitivité et de la loi du plus fort où le puissant mange le plus fort (…)
On considère l’être humain comme un bien de consommation qu’on peut utiliser et ensuite jeter (…)
Une des causes de cette situation est dans la relation que nous avons établie avec l’argent dont nous acceptons paisiblement la prédominance sur nous et sur nos sociétés.
La crise financière que nous traversons nous fait oublier qu’elle a, à son origine, une crise anthropologique profonde : la négation du primat de l’être humain (…) L’adoration de l’antique veau d’or (Exode 32/1-35) a trouvé une impitoyable version dans le fétichisme de l’argent et dans la dictature de l’économie sans visage (…) Non à l’argent qui gouverne au lieu de servir ».
C’est avec beaucoup d’humilité et de réalisme que le pape François, bénéficiant des travaux du Synode « sur la nouvelle évangélisation » qui s’est déroulé du 7 au 28 octobre 2012 à Rome, a conçu cette exhortation « La joie de l’Evangile », « La joie d’évangéliser ».
Le sujet est si vaste, dit-il, qu’il faut continuer à l’approfondir avec attention. Et, ajoute-t-il, « je ne crois pas non plus qu’on doive attendre du magistère papal une parole définitive et complète sur toutes les questions qui concernent l’Eglise et le monde. Il n’est pas opportun que le pape remplace les épiscopats locaux dans le discernement de toutes les problématiques qui se présentent sur leurs territoires. En ce sens, je sens la nécessité de progresser dans une « décentralisation » salutaire ».
Parce que ce message, écrit dans une langue claire, sans rhétorique ni sous-entendu, est un message de paix, il infuse en nous la JOIE, purifiant notre regard pour que nous puissions découvrir en notre monde les signes de la présence de Dieu. Le pape François, avec énergie et simplicité à la fois, nous rappelle le mystère central de notre foi : « Ne nous éloignons pas de la résurrection de Jésus, ne nous donnons jamais pour vaincus, arrivera ce qui arrivera » (n° 3).
Alors, « Ne nous laissons pas voler la joie de l'évangélisation ! » (n° 83)
Evangélisation de Parvis
Chaque veille de grande fête liturgique, notre paroisse organise une évangélisation de Parvis le samedi matin en se mettant à l'écoute des personnes qui passent et en prenant le temps d'échanger, de partager.
De la musique .... un café chaud .... quelques biscuits .... quelques flyers d'infos sur les horaires des célébrations prochaines ...
Ces matinées sont très riches et donnent un visage d'Eglise ouvert et chaleureux.
Le Festival Missionnaire
Chaque année, la paroisse organise un Festival missionnaire d'une semaine dans la cathédrale.
Entre les temps de prières, de célébrations, de louange et d'adoration, les paroissiens sont à l'écoute des passants et des nombreux touristes pour écouter et partager avec eux la bonne nouvelle qu'est le Christ.
Chaque soir de la semaine, un concert, une conférence ou un enseignement sont proposés.
La Pastorale des Sourds participe activement à ce temps fort, et c'est l'occasion pour eux de montrer que personne n'est exclu de la Bonne nouvelle de l'Evangile.