Aujourd'hui, tout spécialement, nous portons dans notre cœur et dans nos prières nos fidèles défunts !
A la messe de 11 h ce dimanche, nous allons prendre le temps de nommer le prénom, le nom et l'âge de celles et ceux dont nous avons célébré l'ENCIELEMENT depuis la Toussaint dernière.
Nous le ferons par délicatesse pour les membres de la famille et dans l'Espérance avec celles et ceux qui nous ont quittés : "Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie" nous dit Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Notre communauté paroissiale souhaite prendre soin de bien accueillir les familles en deuil telles qu'elles sont, sans séparer les funérailles du Mystère pascal. C'est notre défi, dans un contexte où les "mœurs" funéraires évoluent très rapidement !
Une grande ESPÉRANCE à transmettre ! Le message chrétien est bien reçu si nous savons accueillir et écouter. Il l’est encore plus si nous savons déployer avec justesse le rituel chrétien.
Les personnes attendent de nous une parole claire et compréhensible sur l'Au-delà, en simplicité et vérité !
Merci à la coordination Funérailles de notre paroisse et aux disciples missionnaires qui se forment pour accompagner ce beau ministère de Consolation.
Un merci tout particulier à Danièle Humeau et Marc Faure qui assurent la coordination de ce service précieux pour notre communauté !
Goûtons maintenant cette belle prière du Père Sertillanges "La mort, une présence secrète..."
« Par la mort, la famille ne se détruit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence discrète.
On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair.
Que de liens elle renoue, que de barrières elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien.
Vivre, c’est souvent se quitter ; mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer.
Pour ceux qui sont allés au fond de l’amour, la mort est une consécration, non un châtiment…. Au fond, personne ne meurt, puisqu’on ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru s’arrêter brusquement sur sa route, écrivain de sa vie, a seulement tourné la page.
Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes.
Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux.
Il devient familier, c’est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent. Ainsi soit-il. »
Votre curé