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Homélie du 15 août 2025 - Assomption de la Vierge Marie

Messe en plein air dans le jardin des Remparts

  • Marie, chez nous soyez Reine, nous sommes à vous !
  • Oui, Marie, Reine de l’Arvor, chez nous, soyez reine !

Frères et sœurs, chers amis,

Elle est belle notre joie, d’être ici, dans ce magnifique jardin des remparts, pour fêter ensemble Marie, mère de Dieu, notre mère, notre reine d’Arvor, notre maman du ciel.

Aujourd’hui, en union avec toute l’Église, nous célébrons, non pas un départ, mais une arrivée ! L’arrivée de Marie dans la gloire du Ciel.

« Au terme de sa vie terrestre, la Vierge Marie, l’Immaculée Mère de Dieu a été élevée en son corps et en son âme à la gloire du ciel. »

C’est en ces termes que le pape Pie XII a défini la foi catholique relative à l’assomption de Marie (1950). Découlant de sa maternité divine, l’assomption de Marie est pour toute l’humanité un gage d’espérance et une promesse de résurrection. » 

Cette fête était connue en Orient depuis le Ve siècle sous l’appellation de Dormition de la Vierge. Puis, à Rome, elle a été célébrée sans interruption depuis le VIIIe siècle. Cela nous dit combien la fête qui nous réunit ce matin vient de la longue tradition de l’Église.

En réalité, si nous réfléchissons bien, l’Assomption est un fruit de la Résurrection, parce qu’en Marie s’accomplit la victoire du Christ sur la mort. Et ce qui arrive à la Vierge Marie garantit l’avenir qui nous est promis dans le Christ. 

En fêtant l’Assomption de la Vierge Marie, l’Église honore tout ce qui fut sa vie :

  • L’humble servante du Seigneur, qui a dit oui à l’ange Gabriel
  • La mère qui mit au monde son enfant, dans la pauvreté d’une crèche
  • La mère qui cherche son enfant Jésus perdu au retour d’un voyage à Jérusalem
  • La femme du silence qui gardait toutes les choses dans son cœur et les méditait
  • La Vierge du Magnificat, qui chante les merveilles que Dieu a fait pour elle.
  • La femme douloureuse qui se tenait debout au pied du calvaire où agonisait son fils.
  • La femme reine des anges et des saints.

Chacun de nous le sait bien, la Vierge Marie est très aimée par les gens simples. Il n’est que de voir tous les jours à la cathédrale, l’affluence considérable des priants et des pèlerins qui s’arrêtent devant l’autel Notre-Dame de Lourdes pour un temps de prière ou pour allumer une veilleuse !

Pourquoi une telle dévotion ?  Marie est très aimée d’abord par toutes les mères, parce qu’elles se retrouvent en elle : Marie a souffert comme elles, aimé comme elles, a été forte comme elles.

Le peuple chrétien dans sa piété populaire a toujours eu recours à elle parce qu’elle est le pont entre le ciel et la terre, entre les anges et l’humanité, entre l’humiliation de la croix et la gloire de la résurrection. Oui, toutes les misères du monde trouvent en Marie un écho, une écoute, une consolation, une espérance. Toutes nos souffrances sont avec elle chemin vers un avenir meilleur.

Bonne nouvelle ! Le chemin de vie de Marie peut être aussi le nôtre… Il n’est pas inaccessible. En cette année jubilaire, je voudrais insister sur un point capital que nous donne à voir Marie et qui doit être notre ESSENCE-CIEL : la joie

  • Une joie ancrée sur la foi
  • Une joie ancrée sur l’espérance
  • Une joie ancrée sur la rencontre.

Tout d’abord, la joie de la foi !

Nous croyons en quelqu’un et non pas en quelque chose ! Et ce quelqu’un c’est le Christ Ressuscité ! Nous croyons que le Christ nous a révélé un Dieu qui nous aime, qui nous accompagne, qui nous écoute, mais qui ne cède pas à nos caprices ! La joie de la foi nous donne de vivre en amitié avec Jésus-Christ parce que son amour est gratuit. « Nous ne sommes pas le fruit du hasard ou de l’irrationnel, mais le fruit d’un projet d’amour de Dieu sur nous » martelait le Pape François.

Chers amis, soyons dans la joie de la foi, car nous savons d’où nous venons, nous savons où nous irons au soir de notre vie ! Pas dans le néant, pas dans une impasse, mais dans la joie du Ciel, avec Marie et celles et ceux que nous avons connus et aimés et que nous retrouverons !

Deuxièmement, la joie de l’espérance

Avec Marie, nous avons une deuxième sorte de joie, celle de l’espérance.

Le texte de l’Apocalypse que nous avons entendu en 1ère lecture, nous a montré une Femme mystérieuse qui échappe au dragon qui veut dévorer son enfant. C’est une vision d’espérance qui est donnée à l'humanité. Le mal n’aura pas le dernier mot. C’est ce que nous a rappelé le pape Léon XIV, le soir de son élection au balcon de la basilique Saint-Pierre : « Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne l’emportera pas. Nous sommes tous dans les mains de Dieu. » Notre avenir n'est pas voué à la fatalité et aux forces du mal. Il y a une espérance de vie et de bonheur qui nous est donnée.

Une question : Sommes-nous habités par une tristesse intérieure permanente ? Si oui, alors relisons le Magnificat, le chant de joie et d’espérance de Marie : « Il se souvient de son amour, Il relève les humbles, Il redresse les accablés », et repartons dans la confiance, puisque nous sommes tous dans la main de Dieu.

Enfin, la joie de la rencontre

Accueillons la joie de la rencontre entendue dans l’évangile. Deux croyantes qui attendent que Dieu se manifeste dans leur histoire ! Et Dieu se manifeste ! Pas dans le bruit, pas dans une foule, pas dans le « clinquant », mais dans deux futures naissances ! La joie de deux femmes enceintes qui portent chacune une promesse de vie et d’amour et qui se la partage.

C’est presque qu’une scène de la vie ordinaire, et pourtant derrière sa simplicité apparente, il y a un message :

  • La foi est une rencontre et une mise en route ! Il est question ici de grâce, c'est-à-dire de gratuité ! Marie est partie en hâte, gratuitement.
  • La foi nous pousse à agir et à servir. Marie nous montre le chemin de la mission et du service qui procure de la joie !

Chers amis, vous qui êtes venus si nombreux, ce matin, célébrer l'Assomption en cette année jubilaire, rendez grâces à Dieu pour la foi qui vous a conduits ici. Même si vous la sentez faible, vacillante ou incertaine, appuyez-vous sur elle pour confier à Dieu, par l'intercession de Marie, les misères qui vous affligent et qui affligent ceux que vous représentez ici.

Regardez la joie qui nous réunit ici ce matin et apprenons à prier Marie et à lui parler de nos joies et de nos difficultés.

Et, tout à l'heure, ne rentrez pas chez vous comme avant, rentrez par un autre chemin, celui de la Vierge Marie, car il conduit toujours à Dieu. AMEN 

P. Patrice MARIVIN

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